dimanche 19 mai 2013

Halte aux chapelles souverainistes colporteuses d'argumentaires biaisés

En réponse à l'article @ Clode Hamelin, Pour un véritable projet national http://www.vigile.net/Pour-un-vEritable-projet-national#forum88282

À quelles données (sérieuses et probantes), Clode Hamelin se réfère-t-il dans son article, lorsqu'il fait cette affirmation alambiquée pour qualifier les desseins des membres de Québec solidaire dans le cadre de leur contribution à la lutte pour l'indépendance nationale ? :

Ma seule réponse à l’heure actuelle est que fort probablement, la clientèle de "QS est formée en trop grande partie de personnes absolument non souverainistes (SIC), souvent très marquées par des idéaux du CANADIAN COMMUNIST PARTY. Des internationalistes qui sont contre l’idée de nation québécoise. Idée qu’ils associent à la droite ou à des racistes, alors qu’eux se disent internationalistes et ouverts sur le monde, tout en mettant la cause nationale dans une boîte, a mourir lentement.

Y'a pas à chercher, c'est comme on dirait,  de la "bouillie pour les chats" basée sur du vent et des perceptions qui ne sont absolument pas fondées sur du concret... Vite, les faits, les chiffres et les documents relatifs à ce que l'on affirme sans vergogne sur certaines tribunes nationalistes ...

À lire le texte de Clode Hamelin, on comprend bien pourquoi les détracteurs des propositions des Solidaires ne soumettent que très rarement  des références pour appuyer leurs dires.

Je  mets donc M. Hamelin  au défi de démontrer ce qu'il avance dans son  article, dont les propos par ailleurs, confondent dans la même envolée, les concepts de membres, militants  et électeurs. Convenons qu'à ce stade, c’est déjà mal parti pour la crédibilité du propos ...


Sans aucun doute, une lecture attentive du programme de Québec solidaire, nous ferais à tous, à NOUS INDÉPENDANTISTES, le plus grand bien, et éviterait aux intellects du forum de Vigile et autres pamphlétaires des sites d'expression populaire ou élitiste,  de ratatiner et d'oblitérer cet important débat sur notre avenir commun, en relayant des idées saugrenues qui déforment la réalité  par omission.

 Alors convenons qu'il serait plus honnête, quand il s'agit de critiquer la position indépendantiste de Québec solidaire de citer le texte de son programme, qui ne prétend aucunement orienter sur un axe gauche-droite, sa proposition aux Québécois et Québécoises de démarche constitutionnelle d'accès à l'indépendance. Ici, il y a malheureusement une sempiternelle confusion (comme c'est pratique) entre démarche démocratique d'accession au statut de Pays (Projet de pays) & ce que Québec solidaire propose comme vision de ce pays à naître (Pays de projets)
Il est donc primordial,  lorsque l'on lit le programme de Québec solidaire, de comprendre qu'il s'agit du PROGRAMME D'UN PAYS :


C'est en ce sens que nous considérons comme essentielle l’accession du Québec au statut de pays, mais aussi parce qu’elle (l'indépendance ou la souveraineté) est nécessaire à la préservation et au développement d’une nation unique par son histoire et sa culture en constante évolution, autour d’une langue commune qu’est le français.

Si certains changements proposés par Québec solidaire peuvent et devraient d’ores et déjà se faire dans le cadre constitutionnel actuel, l’intégralité de son projet de société ne pourra se réaliser que si le Québec dispose de l’ensemble des pouvoirs aux plans politique, économique et culturel. C’est du même coup ce qui permettrait de concrétiser une aspiration démocratique profonde de la nation québécoise. *


Alors, Merci à M. Hamelin, ainsi qu'à tous ceux et celles qui souhaitent prendre la parole pour  donner leur point de vue sur la démarche constitutionnelle et constitutive proposée  par Québec solidaire comme mode d'accès à l'indépendance nationale, de soumettre des papiers basés sur un examen attentif de la proposition Solidaire. Elle n'est certes pas achevée et nécessite encore quelques débats pour permettre sa bonification et sa clarté, mais elle a le mérite tout au moins, d'être la voie choisie par plusieurs nations du globe ayant récemment accédé à l'indépendance. 

Annie Bonenfant-Pouliot

Membre de Québec solidaire et militante
de l’Association de circonscription QS Jean-Lesage



À consulter :

 * Enjeu 1 du programme de Québec solidaire adopté en 2009, "Un pays démocratique et pluriel"
http://www.quebecsolidaire.net/prop...

** Site de la campagne Pays de projets 2011-2012 : http://paysdeprojets.org/



lundi 13 mai 2013

En réponse à Andrée Ferretti, au sujet de : de sa '' Lettre ouverte à Françoise David "


Je trouve désolant et cynique de votre part Madame Ferretti que vous vous en preniez à Françoise David, alors que vous connaissez très bien les structures démocratiques de Québec solidaire qui font que le pouvoir appartient aux membres rassemblés dans leurs instances.

Les critiques de Madame David à l'endroit du Parti Québécois sont politiquement tout à fait justifiées; et vous semblez oublier qu'avec son collègue Amir Khadir, elle fait à l'Assemblée nationale, exactement ce qu'elle a dit qu'elle ferait lors de son arrivée: appuyer le Parti Québécois, chaque fois qu'il adopterait des politiques progressistes.
Il est vrai que le Gouvernement Marois ne leur en a pas donné souvent l'occasion, mais votre silence à ce sujet est étonnant.

Françoise David n’a qu’une voix au sein des instances décisionnelles de Québec solidaire, au même titre que chacun des membres du parti. Elle a certes de l’influence comme membre fondatrice, députée et porte-parole parlementaire, et son argumentaire est souvent pertinent et convainquant. Reste que les membres sont souverains et le respect de leurs décisions collectives est une valeur fondamentale à Québec solidaire.

Par ailleurs, sachant que Françoise David, lors de son discours d’ouverture au congrès de mai 2013 a demandé aux membres de "laisser la porte ouverte" aux alliances avec le PQ et ON; sachant qu’elle a également précisé devant les médias, que la position des membres de rejeter toutes alliances électorales avec les 2 autres formations indépendantiste, n’était pas la sienne mais qu’elle acceptait cette décision prise démocratiquement par le congrès des membres.

Sachant ce que je viens d'exposer, il me semble objectivement parlant, que Françoise David mérite plutôt de recevoir des fleurs plutôt qu'un bouquet de commentaires de mauvaise foi et tourner pour servir vos propos injustes et paraissant irréfléchis. Venant d'une militante estimée, c'est décevant.

Je vous suggère Madame Ferretti de réviser votre abécédaire de la démocratie et également de faire un retour sur votre propre « naguère », pour voir un peu si votre militantisme de gauche n’était pas tout autant radical et « intégriste » que vous le supposez de Françoise David à l’époque de sa jeunesse, qui, et vous le savez bien, était bien plus préoccupée par les luttes féministes que marxistes, car à ce que je saches, les marxistes en ce temps étaient pas mal machos ...

Source : Lettre ouverte à Françoise David - Blogue d'Andrée Ferretti "Les indépendantes.org 7 mai 2013

mercredi 8 mai 2013

En réponse à l'article de Simon Jodoin : Les rêveries du promeneur solidaire - 9 mai 2013


C'est de la haute voltige politique que nous sert Simon Jodoin dans son récent article
'' Les rêveries du promeneur solidaire ''. Malheureusement son propos le mène droit  dans le champs ", entraînant son lectorat dans la même direction.  Gros péché contrevenant à d'élémentaires règles journalistiques, car il omet dans son savant laïus, un aspect fondamental de la démarche indépendantiste de Québec solidaire.

S'il nous fait une bonne synthèse des origines et des objectifs politiques de Québec solidaire, ainsi que de la nature de son discours, en ce qui concerne l'essence et les déterminants de sa proposition de démarche pour l'accession du Québec à l'indépendance, là il erre complètement en interprétant les desseins Solidaires.

Québec solidaire ne trompe personne, comme Simon Jodoin le prétend,  quand il dit souhaiter se gagner l'électorat souverainiste afin de lui permettre d'accéder au pouvoir, car QS fait une proposition claire et pertinente aux Québécois. 

En formant le Gouvernement, Québec solidaire n'entend pas comme d'autres partis souverainistes se contenter de chanter  ad nauseum le même refrain sur une
'' rêverie" interminable, qui ne fait qu'exaspérer les indépendantistes qui veulent enfin passer à l'action; il n'est aucunement question dans la proposition solidaire, de prétendre mener des troupes indépendantistes, tel le berger voyant l'étoile le guider avec son troupeau docile, vers sa quête ultime de ''rédemption" ...

Québec solidaire propose au contraire une procédure constitutionnelle dont il s'exclut lui-même, comme formation politique. Il apparaît donc étonnant sachant tout cela, car l'information est disponible en quelques clics de souris, que M. Jodoin ne parle pas des intentions réelles de QS à ce sujet. C'est écrit en toutes lettres dans son programme. Résumons :

Dans les six mois de son arrivée au pouvoir, Québec solidaire proposera à l'Assemblée nationale d'adopter une loi instituant Une Assemblée constituante élue au suffrage universel, composée d’un nombre égal de femmes et d’hommes. Le mode de scrutin assurera la représentation proportionnelle des tendances et des différents milieux socio-économiques présents au sein de la société québécoise.  L’élection de cette Assemblée constituante issue de la société québécoise dans sa plus large expression politique, devra permettre aux candidats et aux candidates de tous moyens et toutes origines d’avoir un accès équitable aux moyens de communication. 

Les membres de l’Assemblée nationale ne pourront y être élus, puisque cette participation requiert une disponibilité à temps plein, et se poursuivra sur une période de 12 à 18 mois jusqu'à l'adoption d'une constitution, dont le texte sers soumis à la population par référendum.

Ainsi, les partis politiques, QS compris, n'auront aucun pouvoir décisionnel dans le cadre  des débats menant au texte final du projet de Constitution du Québec, proposée par la Constituante.
En revanche, les membres de QS comptent apporter leur contribution pendant les délibérations de la Constituante, en menant campagne extra-muros et intra-muros lorsqu'ils y seront invités par les élus-es de la Constituante, tout comme pourront le faire ses alliés indépendantistes, ainsi que les formations politiques fédéralistes.

Les fédéralistes, en effet. C'est une conception élémentaire du jeu démocratique au sein de toute Nation libre de déterminer son statut politique, que d'inclure dans son débat l'ensemble des opinions reflétant celle de tous les Québécois et Québécoises.

Alors, lorsque Simon Jodoin prétend avec son " hic majeur'' insinuant que Québec solidaire leurre l'électorat parce qu'il tente de se rallier le vote souverainiste pour mener les Québécois dit-il un peu niaisement avouons-le, '' ... vers une sorte de rêverie solidaire qui consiste à considérer la fondation d’un État comme une forme de rédemption '', il faut bien convenir avec ce qui vient d'être établi, que M. Jodoin est dans le champs et pas mal loin, au fond du ravin de l'ignorance. 

Il est d'ailleurs étonnant pour un journaliste d'expérience,  de le voir se soustraire à d'élémentaires recherches sur le sujet de son article, ce qui qui aurait anéantit sa thèse alambiquée.

Source :
Simon Jodoin, Les rêveries du promeneur solidaire, Voir 9 mai 2013
http://voir.ca/chroniques/theologie-mediatique/2013/05/08/les-reveries-du-promeneur-solidaire/#comment-36267

De la méconnaissance des pratiques et de la culture des Solidaires

Je constate depuis le 9e congrès de Québec solidaire, en lisant les commentaires de tous et chacun, ainsi que les articles de Michel David et Antoine Robitaille du Devoir du 6 mai, à quel point les gens, même les plus instruits comme les 2 journalistes,  ont beaucoup de mal à comprendre l'idée de ''faire de la politique autrement'', comme QS s'y est engagé depuis sa fondation en 2006, autant à l'intérieur du parti que dans ses relations avec les citoyens et citoyennes et les partis politiques à l'Assemblée Nationale ...

Tout se passe  comme si le fait de critiquer lorsqu'on est en désaccord, élimine toute possibilité de collaboration et d'ententes ponctuelles sur d'autres enjeux, voire même avec le temps et un dialogue ouvert, un rapprochement sur ce qui paraît inconciliable aujourd'hui;  comme si le fait d'être en désaccord sur un enjeu donné, nous obligeait à être en perpétuel conflit sur tout et sur rien ...

À Québec solidaire, contrairement à la façon qu'ont de s'exprimer les militants d'autres formations politiques, nous avons des ''adversaires", pas des "ennemis".
Nous ne devenons pas parano au moindre mot de nos adversaires qui ne nous plait pas, et encore moins de la part de nos alliés indépendantistes.

Ainsi, il semblerait que pour certains et certaines d'entre eux et elles, la résolution votée par les 600 membres délégués au 9e congrès de Québec solidaire dans les premiers jours de mai 2013, de ne pas faire d'alliances électorales avec le PQ et ON  équivaut à une déclaration de guerre, pire encore, démontre que QS n'est pas vraiment indépendantiste. D'autres parlent même de trahison nationale ! ...

Quel manque de respect et de considération pour les membres de Québec solidaire ! C'est du mépris pur et simple. Comme indépendantiste de toujours, il m'arrive parfois de piquer de "saintes colères'' lorsque j'entends ce genre de niaiseries;  mais la plupart du temps, j'éclate de rire, tellement les perceptions envers le travail des membres de Québec solidaire sont déconnectés de la réalité.

Que nous ayons tort ou raison dans ce que nous proposons à Québec solidaire, que voulez-vous répondre à des inepties portant sur des sujets sérieux, des enjeux fondamentaux sur lequel vous avez, avec les membres de votre association locale et régionale, puis en congrès, travaillé des heures ? 

Notre société a acquis une très grande maturité dans les dernières décennies, et nous faisons comme si on ignorait que nous sommes tous et toutes capables désormais d'échanger nos idées et positions politiques sans drames et conflits, sans se sentir dépouiller de notre droit à l'opinion et à son expression  ...

Et pourtant, comme collectivité démocratique, nous saisissons beaucoup mieux comment les divergences d'opinions peuvent être porteuses de grandes idées. N'est-ce pas par l'échange, la discussion, et le questionnement ouvert de nos propres opinions que nous pouvons faire progresser le Monde ? Aucun Égo, si puissant et acclamé soit-il, n'a ce pouvoir, car seul la démarche de mesurer son expression à celle d'autrui lui permet d'exister réellement et d'exercer le pouvoir de faire et d'accomplir les choses.
Les gens qui croient aux miracles mythiques du "je me suis fait tout seul", s'illusionnent et perdent eux-mêmes la chance d'exercer une petite part de pouvoir pour changer le cours des choses ...

Pour beaucoup, le partage équitable et égalitaire du pouvoir au sein de QS semble être une fiction. Pourtant, la transparence des relations entre les membres et le respect qui les animent tous l'un envers l'autre sont bien réelles. Et nul doute que c'est ce qui nous fait avancer et progresser ... On aurait tort de sous-estimer l'importance, la valeur et la qualité du  travail qu'accomplissent les membres de Québec solidaire, ne serait-ce que pour son caractère de forte cohésion, de lucidité et  de courage politique.

mardi 23 avril 2013

Campagne web du PQ pour l'indépendance - un imprudent ricochet auto-promotionnel

Commentaire au sujet du Blogue de Jean-François Lisée
"Mettre la souveraineté en vitrine" - 21 avril 2013
Source : http://jflisee.org/mettre-la-souverainete-en-vitrine/ "



Mettre la souveraineté en vitrine " … Une expression qui nous vient de Jacques Parizeau. Sortie de son contexte, on serait tenté de se moquer du titre choisi.

Avec cette campagne web, le Parti Québécois procède par un ricochet sur la question nationale, à une auto-promotion pas très subtile, destinée à engranger du capital politique pour son seul bénéfice partisan.  Oublier « la cause » , mot fétiche prisé par quelques souverainistes de salon, ce n'est assurément pas le but de cette initiative péquiste.

Il s'agit plutôt d'une inélégante stratégie (le Parti Québécois, en guerre perpétuelle tant avec ses adversaires que ses alliés, est un adepte ce vocabulaire guerrier), une stratégie donc, visant à marginaliser le rôle de Québec solidaire et d'Option nationale dans la lutte politique nationale en quête de l'avènement d'un pays.

Pourtant,  les propositions de QS et d'ON issues de débats démocratiques au sein de chacune des formations, sont en principe, tout aussi légitimes que celles du Parti Québécois; propositions d'ailleurs dont on ne sait plus grand chose, tellement la dite « gouvernance souverainiste » évacue le débat et évoque plutôt, l'absence de vision et de détermination du Parti Québécois à concrétiser une démarche d'accès à l'indépendance. Tout compte fait, on est tenté de conclure que ça ronronne pas mal au PQ, et que ce parti au membership vieillissant, peine à tenir un discours rassembleur et mobilisateur pour l'ensemble des indépendantistes, en particulier auprès des jeunes.

Avec cette campagne  Web, le PQ centré sur la rectitude de son image de " parti de l'alternance", confond l'État et celui qui le gouverne. Par une mise en scène aux accents protocolaires et déconnectée des réalités citoyennes et populaires, il mise sur la seule présence de la première-ministre perchée dans son gratte-ciel, occupée à débiter son petit laïus convenu et réchauffé.

Voilà donc que non content d'avoir leurrer une part de son électorat sur ses intentions véritables quant à l'orientation de sa gouvernance, le PQ s'adonne maintenant à un jeu malsain pour le mouvement indépendantiste. Ce grand mystificateur avec son projet de pays éteint et sans gouvernail, se montre incapable de de s'allier aux autres formations indépendantistes car il n'a aucun courage politique pas plus qu'il n'a de proposition concrète dans ses cartons, nous permettant d'amorcer une démarche citoyenne, inclusive et rassembleuse, pour concrétiser la démarche et le mode d'accession du Québec à l'indépendance. Et rappelons que par-dessus le marché, son programme relègue aux oubliettes  une essentielle réforme de notre mode de scrutin archaïque et parfaitement inadapté au multipartiste. Est-ce là toute sa conception d'une réelle démocratie ? Est-ce bien ce parti qui, il y a peine 2 ans parlait de " faire de la politique autrement "  ?

Ainsi donc, Le Parti Québécois voudrait faire cavalier seul sur la question nationale ? À sa guise. Reste qu'avec cette attitude fermée et exclusive, il prend le risque de devenir à moyen terme, un boulet pour le mouvement indépendantiste; et sincèrement, ce serait une tragédie pour ce grand parti politique qui a joué un rôle historique si important dans la quête émancipatrice de la nation québécoise.

lundi 15 avril 2013

Quelle mouche a piqué l'éditorialiste du Devoir Jean-Robert Sansfaçon ?



http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375686/le-simplisme-

Étonnante mauvaise foi de Jean-Robert Sansfaçon dans le Devoir de ce matin ...

L'éditorialiste reconnait pourtant, malgré le titre assez méprisant, que Québec solidaire a raison sur les faits et sur le fond. Drôle de sortie pour un gars intelligent; il nous a habitué à des analyses beaucoup plus fouillées et circonspectes.

C'est peut-être moi qui a la mèche courte quand on s'attaque à Québec solidaire sur la base de sa capacité au réalisme, reste qu'il y'a pourtant bien des exemples à citer sur quelques chimères et pensées magiques de la droite néolibérale en matière de politiques économiques et fiscales. Et le pire dans ce cas, c'est que nous subissons le chaos qu'elles engendrent sans même questionner leur réalisme préalable. Qui enfin démontrera par des faits et un solide argumentaire que La droite est plus réaliste et crédible en ce domaine que la gauche ? Qui peut nous faire la démonstration que la droite est moins idéologique et sectaire que la gauche ?